Francis nous a révélé quelques anecdotes surprenantes qui lui sont arrivées dans son taxi. Il a accepté de rentrer un peu plus dans les détails de celle concernant l’entraineur de football à accompagner au stade… Nous lui laissons la parole :

La découverte d'une course hors normes…

Je reçois les noms de mes clients et l’adresse à laquelle je dois aller les chercher et les déposer sur mon GSM. Un vendredi après-midi, je termine une course, assez classique, d’un homme d’affaire, en chemin pour un rendez-vous professionnel et je reçois sur mon GSM le nom d’un homme qui ne m’est pas inconnu. En tant que fan de foot, je reconnais immédiatement le nom de l’entraineur de l’équipe de football des Diables Rouges. Je me dis que c’est une coïncidence jusqu’à ce que je vois que la destination est pour le stade Roi Baudouin. Je commence alors à y croire…

La rencontre avec un homme stressé

Je prends donc la route pour l’adresse indiquée. En arrivant au point de rendez-vous, je rencontre, alors, un homme très poli bien qu’un peu stressé. En rentrant dans la voiture il est au téléphone mais me salue d’un signe de tête courtois. Il semble être en discussion à propos d’un joueur qui ne pourrait visiblement pas jouer la rencontre de ce soir en raison d’une blessure. Cette information vient de lui être confirmée par ce site, une plateforme que l’homme d’affaire consulte régulièrement pour ses paris sportif. Il semble assez ennuyé et visiblement la personne au bout du fil également. Je me rappelle alors, que l’équipe de Belgique joue à domicile contre l’Angleterre ce soir. Lorsqu’il termine son appel, nous échangeons quelques mots à propos des embouteillages dans lesquels nous sommes pris au piège et de la grève nationale des transports qui paralyse un peu notre capitale. Je ne lui fais pas part du fait que je l’ai reconnu car je souhaite respecter sa confidentialité mais, je suis, au fond de moi, plutôt fier de le conduire jusqu’au stade, rejoindre ses joueurs pour ce match important.

L'arrivée au stade

Nous n’échangeons pas tant que ça dans le taxi puisqu’il semble occuper à lire des e-mails sur son téléphone, je ne souhaite pas le déranger et préfère rester professionnel. Après une quarantaine de minutes de trajet, nous arrivons, enfin, au stade. Il rassemble ses affaires et me remercie chaleureusement pour ce trajet agréable. Il s’éloigne vers une entrée du stade un peu dérobée et je m’empresse d’allumer la radio pour en apprendre un peu plus sur ce match à venir ! Ma dernière course se terminant vers 20h00, j’ai évidemment allumé ma télévision pour voir ce match !

Cette course était, somme toute, des plus banales, mais le client et la destination ne l’était pas du tout ! J’en garde un excellent souvenir.